L’article de SwissQuote, mars 2021
Obtenir un rendement régulier en misant sur le succès perpétuel de ses tubes favoris ? Telle est la promesse d’une catégorie florissante de véhicules de placement: les fonds qui investissent dans les répertoires d’artistes music aux pour engranger les royalties qui en découlent. Ces redevances peuvent être générées par le streaming, la diffusion radio, la vente d’albums, des partenariats avec des films, des spots publicitaires ou des jeux vidéo. Si la cession par des chanteurs de tout ou partie de leurs catalogues et des droits associés n’est pas un phénomène nouveau, ce marché-là connaît une activité sans précédent. Depuis l’an passé, pas une semaine ne se passe ou presque sans qu’un artiste de renommée plus ou moins récente n’officialise une telle transaction. Dans le cas de Bob Dylan, c’est l’éditeur Universal Music Publishing Group qui a emporté le morceau : près de 600 titres, soit l’en- semble des chansons composées par l’artiste nobélisé depuis ses débuts. L’opération, dévoilée en décembre 2O20, a été évaluée à plus de 300 millions de dollars par la presse américaine. Mais les traditionnels éditeurs de l’industrie musicale ne sont plus les seules parties prenantes à ce type de deals.







